samedi 16 mars 2013

Températures stables depuis 17 ans selon le GIEC


Le GIEC admet la pause de 17 ans dans le réchauffement global... avec des réserves

Publié le 11 mars 2013 par catnat.net

Le 22 février dernier, le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), Rajendra Kumar Pachauri, a reconnu lors d’une interview au journal The Australian que le réchauffement global avait enregistré une « pause » de 17 ans. Il n’en fallait pas moins pour que la sphère des climato-sceptiques entre de nouveau en ébullition, voyant dans cette déclaration la reconnaissance officielle de leur victoire. Le président de l’institution climatique onusienne a pourtant insisté sur le caractère temporaire de l’arrêt du réchauffement :
« Ce qui est tout à fait perceptible c’est que, au cours des cinquante dernières années, la tendance est à la hausse. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de haut et de bas – il y en aura –, mais ce dont il faut se soucier, c’est de la tendance, et elle est maintenant influencée dans une large mesure par l’activité humaine. »
 Dernier pic en 1997
Si l’information révélée en ces termes a fait réagir certains blogueurs, elle n’a pourtant rien de bien neuf. En octobre de l’année dernière, l’institut météorologique national au Royaume-Uni avait publié un rapport faisant état d’une stabilisation des températures depuis 1997.
Un constat qui n’étonne en rien Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue au CEA et membre du Giec, qui « ne comprend vraiment pas pourquoi on parle de ça ». Pour la scientifique, cette information est bien connue du milieu :
« Le dernier record de chaleur est en effet survenu en 1997 lors du dernier “ El Niño ” [une anomalie thermique dans le Pacifique Sud caractérisée par une température élevée des eaux de surface, ndlr]. On a depuis ce qu’on appelle un plateau : sur toute cette période, on n’a pas eu de nouveau El Niño, mais plusieurs “ La Niña ”, un phénomène inverse qui a eu tendance à rafraîchir l’atmosphère. »
 Une augmentation par plateaux
Ceux qui ont vu le reportage d’Al Gore, « Une vérité qui dérange », se rappelleront certainement de cette scène où l’ancien vice-président américain devait grimper sur un élévateur pour suivre les courbes de CO² et de température sur son écran ; tout ceci relevait en grande partie de la mise en scène.
En réalité, les températures évoluent par paliers (plateaux), ce qui explique une certaine stabilité pendant des périodes variables avant une élévation brutale. Nous serions donc aujourd’hui dans un plateau qui a duré 17 ans. Long ? Peut-être, mais selon Rajendra Kumar Pachauri, pas suffisamment pour remettre en question l’existence d’un réchauffement aux origines anthropiques ou les modèles de calculs prévisionnels.
Pour l’ancien ingénieur en chemins de fer, il faudrait un plateau de 30 à 40 ans « au moins » avant de pouvoir dire que le réchauffement climatique s’est arrêté. L’institut météorologique britannique de son côté a revu ses prévisions, en estimant qu’aucune augmentation de température n’était à redouter avant 2017.
 Des mécanismes rafraîchissants naturels
Le réchauffement climatique ne serait donc pas remis en question. La stabilisation des températures globales serait due au concours de plusieurs phénomènes naturels, comme l’explique Valérie Masson-Delmotte :
« Quatre facteurs sont déterminants dans le réchauffement :
  • l’activité des petits volcans (qui a été plus intense ces dernières années) ;
  • l’activité solaire ;
  • les températures océaniques ;
  • les émissions de gaz à effet de serre.
La chaleur des océans, elle, continue à augmenter et on assiste à tous les symptômes d’un réchauffement global – la fonte de la banquise par exemple. Et si on considère l’évolution globale de température décennie par décennie, chacune est plus chaude que la précédente. »
Selon une étude réalisée par une équipe de l’Université du Colorado, le dioxyde de soufre relâché en haute atmosphère par les éruptions volcaniques depuis 2000 aurait en effet endigué de 25% le réchauffement provoqué par les gaz à effet de serre.
Autre tampon naturel évoqué par Cuthbert Douglas dans le Canberra Times : l’océan, dont la chaleur des 700 mètres supérieurs est passée de 3x10^22 joules en 1997 à 10x10^22 joules en 2010. L’auteur de l’article, laconique, résume en quelques mots la prochaine étape qui marquera la fin de ce plateau, qu’il fut long ou non :
« Comme dans le passé, le système global va très bientôt rééquilibrer cet excès et la moyenne des températures atmosphériques s’élèvera à nouveau. Toute cette énergie supplémentaire doit bien aller quelque part. »
 Source : http://bit.ly/YEBvY1 

vendredi 20 juillet 2012

La Nina apparaissant à l'Equateur au niveau du Pacifique probable cause de la sècheresse sévère aux USA




 La grave sécheresse qui frappe les Etats-Unis n'est pas près de se terminer


Créé le 19/07/2012 à 22h24 -- Mis à jour le 19/07/2012 à 22h26

Des plants de maïs asséchés près de Oakton, dans l'Indiana, le 19 juillet 2012 Des plants de maïs asséchés près de Oakton, dans l'Indiana, le 19 juillet 2012 Scott Olson afp.com


La sécheresse qui frappe depuis le mois de juin les Etats-Unis, la plus grave en 25 ans, n'est pas près de se terminer et des températures très élevées accompagnées d'un temps sec sont à prévoir dans les prochains mois, ont annoncé jeudi des météorologues.
"Il y a une vraie possibilité que cela empire encore", a déclaré Jake Crouch, climatologue au sein de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Les prévisions pour août montrent ainsi des températures au-dessus de la moyenne sur l'ensemble du territoire américain, ainsi qu'un total de précipitations inférieur à la normale.
Bien que les prévisions ne soient pas définitives, la tendance indique "une grande chance qu'il n'y ait pas d'apaisement possible ou en vue", a estimé Dan Collins, météorologue à la NOAA. Et ces conditions pourraient se poursuivre jusqu'à octobre, voire la fin de l'année.
Ces perturbations météorologiques sont liées à l'apparition du courant froid La Nina dans les eaux de surface de l'océan Pacifique au niveau de l'équateur, caractérisées par une température anormalement basse.
Les Etats-Unis ne sont toutefois pas les seuls à subir les caprices du climat. Les températures sur l'ensemble de la planète en juin ont été les plus élevées depuis qu'elles ont commencé à être relevées en 1880, selon la NOAA.
Ainsi, les températures générales étaient de 1,07 degré au-dessus de la moyenne, note le rapport mensuel de l'agence.
Autre indicateur alarmant: les épaisseurs des glaces de l'Arctique ont été les deuxièmes plus faibles depuis le début des relevés en 1979. Une énorme quantité de glace, faisant quatre fois la taille du Texas, a même littéralement fondu le mois dernier, un record absolu en juin.
Enfin, le nombre de tempêtes susceptibles de se transformer en ouragans a été anormalement élevé dans tout l'Atlantique Nord durant cette même période.
Aux Etats-Unis, il s'agit "sans doute de la situation la plus grave depuis 25 ans", avait affirmé mercredi le secrétaire américain à l'Agriculture Tom Vilsack, après avoir rencontré le président Barack Obama pour évoquer cette sécheresse qui touche près de 61% des Etats-Unis, le premier producteur mondial de soja et de maïs.

mercredi 23 mai 2012

Eclipse solaire du début de semaine






http://videos.tf1.fr/infos/2012/video-sublime-eclipse-solaire-visible-en-asie-7258920.html









lundi 23 avril 2012

astrium lance un satellite pour mesurer les gaz à effet de serre

Boursier.com) -- Astrium, Numéro 1 européen de l'industrie spatiale, va poursuivre, au cours des 22 prochains mois, la préparation de CarbonSat, un nouveau satellite de recherche climatique pour l'Agence spatiale européenne (ESA).
Au début du mois d'avril, l'ESA a en effet annoncé avoir confié à Astrium un contrat pour la conception du satellite CarbonSat. Emmenée par Astrium, une équipe internationale d'ingénieurs approfondira les différentes composantes du satellite CarbonSat, un satellite destiné à mesurer, avec une précision inégalée, la concentration et la répartition, à l'échelle planétaire, des deux principaux gaz à effet de serre - le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). Il fournira aux climatologues des données essentielles pour l'analyse du climat et permettra d'affiner les modèles informatiques de simulation climatique.
Le dioxyde de carbone et le méthane sont les deux premiers gaz à effet de serre responsables du changement climatique mondial. La compréhension exhaustive des sources et de la répartition de ces gaz est donc indispensable aux prévisions climatiques globales. CarbonSat fournira ses mesures avec une résolution inférieure à 2 x 2 km, permettant aux scientifiques, pour la première fois, de quantifier les sources ciblées de CO2, (centrales thermiques au charbon, missions provenant des grandes agglomérations...) ainsi que les sources géologiques (volcans...). Pour le méthane, la mission prévoit de quantifier les émissions issues de sources comme les sites d'enfouissement technique et les grands complexes de traitement pétrolier, mais aussi de fournir des données sur la question méconnue des émissions de méthane dans les océans du globe.
CarbonSat livrera les premiers rapports complets sur les petites sources d'émission à travers le monde, permettant ainsi de bien mieux distinguer les émissions naturelles des émissions imputables à l'activité humaine.
CarbonSat est présélectionné pour être la 8ème mission 'Earth Explorer' du programme d'observation de la Terre de l'ESA. Il permettra de poursuivre le processus de pistage spatial des gaz à effet de serre entamé par le spectromètre Sciamachy du satellite Envisat, développé par Astrium

samedi 21 avril 2012

Le premier ministre chinois au conseil de l'Arctique

Arctique, géothermie, droits de l'Homme abordés en Islande avec le Premier Ministre chinois

Coopération arctique, énergie géothermique, droits de l'Homme ont été au menu de la visite de deux jours en Islande du Premier ministre chinois Wen Jiabao, qui s'achevait samedi.

Géologue de formation, M. Wen a visité samedi divers phénomènes naturels dans les environs de Reykjavik comme les chutes de Gullfoss, le parc national de Thingvellir, le site de jaillissement d'eau chaude de Geysir, à l'origine du mot geyser. Sa tournée s'est achevée par la centrale géothermique de Hellisheidarvirkjun, adossée au volcan Hengill où elle puise l'eau chaude pour produire son énergie. C'est la plus importante centrale géothermique d'Islande et la deuxième au monde. Six accords ont été signés vendredi par les deux pays, dont un accord cadre sur la coopération en Arctique, une région convoitée par la Chine pour ses vastes réserves d'hydrocarbures. Les autres accords portent sur la coopération dans les domaines des sciences et des technologies marines et polaires, de la géothermie, de l'énergie solaire notamment. Wen Jiabao "a réaffirmé l'intérêt de la Chine à obtenir le statut d'observateur au Conseil de l'Arctique et il a remercié les autorités locales de soutenir cette demande", selon un communiqué publié par la présidence d'Islande à l'issue d'une rencontre vendredi soir entre le dirigeant chinois et le président Olafur Ragnar Grimsson. Pékin brigue un siège d'observateur permanent au sein de ce forum intergouvernemental de coopération regroupant huit pays, dont l'Islande et la Suède où M. Wen doit se rendre lundi. "Il a toujours été clair que pour nous, la Chine est un de ces pays qui doivent avoir le statut d'observateur" au Conseil de l'Arctique, a déclaré vendredi à la presse le ministre islandais des Affaires étrangères Össur Skarphedinsson. En matière de géothermie, Wen Jiabao a "manifesté son ferme soutien et ses grandes expectatives" dans ce domaine, selon le communiqué de la présidence islandaise. L'Islande et la Chine, à travers les compagnies Orka Energy et Sinopec, sont engagées dans un partenariat pour le développement de l'énergie géothermique chinoise. M. Grimsson et la Première ministre islandaise Johanna Sigurdardottir ont déclaré avoir abordé aussi la question des droits de l'Homme en Chine avec leur interlocuteur. Le chef de l'Etat qui a salué "les initiatives de réformes en Chine" lancées par Wen Jiabao, a dit avoir "encouragé une coopération et un dialogue" entre intellectuels et organisations islandaises et chinoises sur les droits de l'Homme. Wen Jiabao a répondu que "les autorités chinoises voulaient soutenir une telle coopération et un tel dialogue sur les droits de l'Homme avec les Islandais", selon le communiqué de la présidence. Deux manifestations réunissant quelques centaines de personnes à Reykjavik ont protesté vendredi soir l'une contre la répression chinoise au Tibet, l'autre contre les persécutions visant les adeptes du mouvement spirituel Falungong. Dans un entretien accordé samedi à la radio publique islandaise Ruv, Mme Sigurdardottir a expliqué qu'elle avait soulevé la question des droits de l'Homme avec le dirigeant chinois: "je lui ai décrit l'importance que revêtent les questions des droits de l'Homme pour les Islandais. Je lui ai dit aussi comment je voyais les droits de l'Homme en Chine". "C'est un réformateur. Nous le savons et je n'ai pas été déçue par sa réponse", a-t-elle ajouté sans vouloir la préciser. La dirigeante islandaise a dit aussi que M. Wen "a été ouvert et positif" à l'idée d'une aide que l'Islande pourrait apporter à la Chine dans le domaine de l'égalité des sexes. Le Premier ministre chinois doit quitter dimanche l'Islande et poursuivre sa tournée européenne en Allemagne où il visitera le même jour la Foire de Hanovre en compagnie de la chancelière Angela Merkel, puis en Suède et en Pologne.
source : http://actu.orange.fr/monde/arctique-geothermie-droits-de-l-homme-abordes-en-islande-avec-le-premier-ministre-chinois-afp_576228.html

mardi 6 mars 2012

Le changement de saison s'accompagne souvent de secousses sismiques, ce fut le cas fin février début mars 2012

- Une forte secousse a été ressentie lundi à New Delhi, faisant trembler les bâtiments et sortir les habitants dans les rues. Il n’y avait pour le moment aucune information sur des victimes ou des dégâts éventuels.
L’épicentre du séisme était situé à 48 km au nord-ouest de la ville, à 19,1 km de profondeur, selon l’Institut géophysique américain (USGS).
New Delhi enregistre des secousses fréquemment, mais il s’agit la plupart du temps de tremblements de terre survenus dans la région de l’Himalaya.
M5.2 - HARYANA - DELHI REGION, INDIA - 2012 March 05 07:41:06 UTCAdresse :
28.8079 76.7722
http://bit.ly/y9HeQd

- Un séisme "modéré", de magnitude 4,4 sur l'échelle ouverte de Richter, s'est produit dimanche 4 mars le matin à 4h47 à quelque 80 km au large d'Ajaccio, a annoncé dans un communiqué le Bureau central sismologique français (BCSF), basé à Strasbourg.
"Ce tremblement de terre a été très faiblement ressenti par la population de Corse", précise le communiqué.
Les personnes ayant ressenti des effets du tremblement de terre sont invitées à déposer leur témoignage sur le site www.
franceseisme.fr.
Le 7 juillet dernier au soir, un séisme de magnitude 5,5 s'était déjà produit au large de la Corse, rappelle le BCSF.
quelques jours plus tôt c'était à Barcelonnette que plusieurs répliques étaient enregistrées

- 02/03/2012, ML=2.4, 9 km NNE de Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence)

Fri, 02 Mar 2012 21:51:18 GMT
02/03/2012 21:51:18 TU
Lat: 44.5 - Long: 6.7 - Mag: ML=2.4
latitude: 44.5, longitude: 6.7

Séisme Barcelonnette (27/02/2012, Mw=4.0) - Réplique

28 février, par Samuel Auclair — Sismicité récente

Lorsqu’elle a appris que le tremblement de terre de dimanche dernier avait endommagé le toit de sa résidence secondaire “la Rose des Alpes”, située à proximité du centre de Barcelonnette, Brigitte Le Clézio est venue tout spécialement de Lyon où elle réside.
« Nous avons constaté des dégâts sur les cheminées à l’extérieur. Des briques sont tombées dans le jardin, après avoir rebondi sur le toit. Elles ont cassé des ardoises et ont même fait des trous et détruit un vasistas. Sur les plafonds du deuxième étage des fissures sont apparues. Durant le laps de temps que nous sommes restés à Barcelonnette, nous avons rencontré des artisans pour obtenir des devis afin de faire effectuer les travaux qui vont être conséquents ».

« Il faudra sans doute louer une grue »

« Il faudra monter un échafaudage pour accéder au toit, sans doute louer une grue. Nous avons fait les déclarations nécessaires auprès de l’assurance pour que ces dégâts soient pris en charge en catastrophes naturelles et nous avons rencontré Jean-Michel Payot le premier adjoint, à la mairie où nous avons déposé un dossier » explique Brigitte Le Clézio, qui espère que la nouvelle secousse de ce vendredi matin n’aura pas fragilisé encore davantage sa maison.
Une villa qui, rappelons -le, fait partie du circuit pédestre de découverte du patrimoine architectural de la ville et figure dans l’ouvrage “villas en Ubaye – retour du Mexique” réalisé par Hélène Homps, conservatrice du musée de la vallée. La demeure a été construite en 1903 par Jules Lions, ancien négociant à Puebla (Mexique). Fondateur du grand magasin de nouveautés « la Ciudad de Mexico », Jules Lions a sollicité entre 1891 et 1903 pas moins de trois architectes.
http://www.ledauphine.com/haute-provence/2012/03/02/barcelonnette-des-degats-apparaissent-sur-le-toit-d-une-des-villas-mexicaines

lundi 5 mars 2012

Neige: coupures d'électricité et transports en partie paralysés dans le Nord

D'importantes chutes de neige ont privé jusqu'à 140.000 foyers d'électricité et causaient encore lundi soir d'importantes perturbations dans les trains du nord de la France, laissant près de 4.00 passagers immobilisés dans des TGV.

A 20H00, environ 70.000 foyers restaient privés d'électricité dans le Nord/Pas-de-Calais, notamment dans le secteur de Maubeuge (Nord), après plusieurs ruptures de lignes électriques causées par d'importantes chutes de neige.
Le trafic TGV a également été totalement interrompu à partir de 16H00 au départ ou à destination de Lille, en raison d'une rupture de caténaire, provoquée par la chute d'une ligne à haute tension au niveau de Seclin, mais des TGV circulaient au compte-gouttes en début de soirée sur les voies classiques.
Par ricochet, entre 3.500 et 4.000 personnes était immobilisées lundi soir dans des TGV dans le nord de la France, notamment entre Arras et Lille, après avoir dû emprunter une voie de détournement, faute de ligne à grande vitesse.
Le ministre des Transports Thierry Mariani a dit lundi soir à l'AFP avoir "bon espoir" qu'aucun voyageur ne soit contraint de passer la nuit dans un train.

Un TER victime d'une avarie sur cette voie de substitution, bloquait ainsi plusieurs trains, a annoncé la préfecture du Nord.
"La ligne RTE, endommagée par les intempéries, n'est toujours pas rétablie et ne le sera sans doute pas avant mardi matin", a dit un porte-parole de la SNCF.
Plus tôt dans la journée, la panne d'un Thalys dans la Somme avait déjà lourdement perturbé la circulation des trains entre Paris et Lille.
Vers 20H00, de nombreux passagers de la gare Lille-Flandres avaient encore les yeux rivés sur les panneaux d'affichage, où la plupart des trains étaient affichés avec un retard "indéterminé", mais la gare se vidait progressivement dans la soirée.
"On devait partir à 10H12 pour Paris, mais on nous a dit qu'il y avait un incendie sur la voie. On est monté dans un train à Lille Europe à 15H35, mais après dix minutes dans la campagne, le train est revenu à Lille-Flandres. Depuis, on attend", racontent calmement Marie et François Laporte, qui ont finalement pris un train vers 20H00.
"Ca fait trois heures que j'attends et on me dit de lire les panneaux. Sur les panneaux il n'y a rien. On me dit d'aller me renseigner à l'accueil et là ils ne savent rien", relate un passager qui n'a pas souhaité donner son identité.
Côté circulation routière, jusqu'à 70 kilomètres de ralentissements ont été observés dans la région lilloise dans la matinée de lundi.
Aucun accident notable n'a toutefois été signalé et en milieu de journée, les bouchons se résorbaient, selon le CRICR.
L'aéroport de Lille-Lesquin a fermé ses pistes en milieu de journée, pour procéder au déneigement. Les vols n'ont pu reprendre qu'en fin d'après-midi.
En milieu d'après-midi, la neige, dont le cumul a atteint jusqu'à 14 cm en certains endroits, a peu à peu laissé place à la pluie sur l'ensemble de la région, ce qui, combiné à la fonte des neiges, laissait craindre des inondations, informait la préfecture du Nord.
En fin de journée, de nombreux champs avaient déjà été inondés en Flandre intérieure, tandis que l'eau commençait à s'infiltrer dans certaines caves de maisons et dans les rues au niveau de Arnèke et de Saint-Jans-Cappel.
Le Pas-de-Calais a été placé en vigilance orange pour les crues. Les cours de la Liane, la Hem, l'Aa, la Lys et la Lawe notamment étaient particulièrement surveillés.