lundi 10 octobre 2011

John D. Lawson et la fusion nucléaire

On doit au chercheur américain John D. Lawson en 1956, un critère permettant de définir les conditions nécessaires pour que l’énergie libérée devienne supérieure à l’énergie fournie au système. Ce critère dépend de trois paramètres  :
• la densité du combustible, c'est-à-dire un nombre de particules par unité de volume  : n (unité : m-3)
• sa température  : T (unité: K)
• son « temps de confinement » de l'énergie τe  qui mesure le taux à partir duquel un système cède son énergie à son environnement. Ce temps doit être suffisamment grand de sorte que les réactions de fusion, intrinsèquement très improbables, puissent statistiquement se réaliser (unité : s).
Pour que la puissance générée par les réactions de fusion compensent les pertes, le triple produit densité x température x temps de confinement nTτe doit avoir une valeur minimale de l'ordre de 1021 keV s/m3 pour la réaction deuterium-tritium. Cette valeur a déjà été atteinte à l'intérieur de réacteurs expérimentaux.

Ce qui se produit à l'intérieur du Soleil : les forces de gravité extrêmes compressent la matière. (sciences et vie 2578, mars 2011)

voir les dates charnières sur les découvertes de la fusion nucléaire depuis 1932 dont le tokamak (du russe « toroïdalnaïa kamera s magnitnymi katushkami », « chambre toroïdale avec bobines magnétiques », un acronyme donné par Igor Golovin dans les années 50) russe capable de maîtriser les instabilités magnétohydrodynamiques. 

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